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Les concours de la FPT

Par Laurent Jeanmougin
Dernière mise à jour : mai 2016

 

1. Introduction et définitions

Le handicap désigne la limitation des possibilités d’interactions entre un individu et son environnement, causée par une déficience qui provoque une incapacité, permanente ou non, et qui mène à des difficultés morales, intellectuelles, sociales et physiques.

Le handicap exprime une déficience vis-à-vis d'un environnement, en termes d'accessibilité, d'expression, de compréhension ou d'appréhension.

Il s'agit d'une notion tant sociale que médicale.

En France, le handicap est défini par la loi handicap du 11 février 2005 portant sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées :

Voici la définition officielle du handicap, défini dans cette loi :

« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »

2. Les catégories de handicap

Les handicaps peuvent être classés en 3 catégories, le handicap physique, le handicap mental et le handicap psychique.

2.1. Le handicap physique

On entend ici les handicaps sensoriels et moteurs.

  • Le handicap moteur : il engendre des déficiences d’origines héréditaires (portées par des chromosomes et transmises par l’un ou les deux parents), ou d’origines acquises (qui relèvent d’accidents ou de maladies)
  • Le handicap sensoriel : Il englobe les déficiences visuelles (cécité et amblyopie à des degrés divers) et auditives (là aussi à des degrés divers. Ces déficiences sont classées en fonction de la perte en décibels)

2.2. Le handicap mental

Le handicap mental résulte le plus souvent de pathologies identifiables (traumatisme, anomalie génétique, accident cérébral …) et correspond à un retard mental et à l’incapacité de développement intellectuel.

Il associe donc une limitation des capacités intellectuelles qui n’évolue pas, une stabilité dans les manifestations des symptômes, et une prise de médicaments très modérée.

2.3. Le handicap psychique

Le handicap psychique reste de cause inconnue à ce jour. Les capacités intellectuelles de la personnes sont indemnes et peuvent évoluer de manière satisfaisante. C’est la possibilité de les utiliser qui et déficiente.

La symptomatologie est instable, imprévisible. La prise de médicaments est le plus souvent indispensable, associée à des techniques de soins visant à pallier, voire à réadapter, les capacités à penser et à décider.

Le handicap psychique est la conséquence de diverses maladies :

  • les psychoses, et en particulier la schizophrénie,
  • le trouble bipolaire
  • les troubles graves de la personnalité
  • certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs)
  • parfois aussi des pathologies comme les traumatismes crâniens, les pathologies vasculaires cérébrales et les maladies neurodégénératives

3. Les conséquences du handicap

  • Conséquences sur la vie personnelle :

La personne handicapée a droit au respect de sa liberté de choix et de son intimité. Cependant, les choix de vie, la projection dans l’avenir, les projets ne seront pas les mêmes pour une personne handicapée de naissance et pour celle victime d’un accident

  • Conséquences sur la vie familiale :

Les réactions d’une famille seront évidemment très différentes en fonction de l’âge de la personne handicapée et de l’origine de la déficience car celle d’un enfant n’a pas les mêmes répercutions que celle d’un adulte. La survenue d’une atteinte accidentelle ne sera jamais vécue de la même manière qu’un handicap de naissance.

  • Conséquences sur la vie sociale :

L’intégration sociale (ou inclusion sociale) est un aboutissement pour la personne handicapée, une façon de se faire reconnaître, hors de sa famille, comme un homme ou une femme capable de vivre tout simplement.

  • Conséquences sur la vie professionnelle :

L’intégration ou la réinsertion professionnelle des personnes handicapées est une difficulté supplémentaire dans leur démarche vers l’insertion sociale, particulièrement en cas de crise économique et de chômage. Les personnes handicapées peuvent, pour certaines, intégrer un emploi dans le milieu ordinaire et d’autres dans un milieu protégé.

4. Les aides techniques

  • Pour les personnes déficientes sur les plans visuels et auditifs, il existe de nombreuses aides techniques qui complètent la rééducation (Par exemple, l’alphabet braille, pour l’éducation des jeunes aveugles ou les chiens d’aveugles pour les personnes non-voyantes).
  • Pour les personnes handicapées moteurs, il existe aussi des possibilités d’équipement d’adaptation dans la maison, mais aussi pour se déplacer (fauteuil roulant, voiture adaptée …)

5. Les aides financières

La loi de 2005 sur le handicap a défini 4 types de prestations, qui sont attribuées en fonction de degré de handicap :

  • l'Allocation Adulte Handicapé (AAH)
  • la majoration pour la vie autonome
  • le complément de ressources
  • la Prestation de Compensation du Handicap (PCH)

C’est la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) qui définit l’attribution de ces aides financières.

Auteur(s) :

JEANMOUGIN Laurent

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