L'hygiène et la sécurité dans le cadre d'emplois des auxiliaires de puériculture

Modifié le 03 juin 2021

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Dernière mise à jour : février 2021

1. Hygiène

La crèche représente un lieu propice à la circulation et à la transmission de nombreux micro-organismes comme les virus, les bactéries et les champignons.

Le risque infectieux peut être limité par des mesures appropriées : respect des règles d’hygiène, notamment le lavage des mains, nettoyage-désinfection des locaux et du matériel et application de la méthode HACCP*.

Lavage des mains

Lors d’un lavage des mains efficace de 30 secondes, les micro-organismes de la flore transitoire sont éliminés grâce à deux actions :

  • L’action mécanique constituée par le frottement des mains avec l’utilisation d’un produit moussant ;
  • L’action chimique grâce au pouvoir détergent et bactéricide du produit utilisé.

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Entretien des locaux et du matériel

En structure, l’entretien des locaux et du matériel, un des maillons de la chaine de prévention des infections, est réalisé quotidiennement en veillant à respecter les différentes règles d’hygiène comme nettoyer et désinfecter toujours du plus propre au plus sale et du haut vers le bas sans jamais revenir en arrière.

Bionettoyage

Nettoyage et désinfection simultanément.

  • Le nettoyage permet d'éliminer les salissures
  • La désinfection consiste à éliminer les micro-organismes.

En cas d’épidémie, les mesures d’hygiène sont renforcées pour limiter les risques de contamination par les sécrétions respiratoires, les selles, le sang… (transmission directe) et les objets contaminés (transmission indirecte).

Tout objet ou vêtement souillé par du sang ou des selles sont impérativement manipulés avec des gants jetables et placés dans des sacs hermétiques.

Méthode HACCP

En tant que structures d’accueil, les crèches ont l’obligation de se conformer à la réglementation de la restauration collective en termes d’hygiène alimentaire.

La méthode HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) analyse les dangers biologiques, physique ou chimique en cuisine afin de garantir la sécurité alimentaire des enfants. (Arrêté du 29 sept 1997)

Les grands principes de l’hygiène alimentaire sont :

  • L’hygiène générale et individuelle ;
  • La conservation des aliments à température adéquate ;
  • Le principe de la marche en avant ;
  • La distribution des aliments à température adaptée ;
  • Les précautions particulières pour certains aliments.

Recommandations d'hygiène pour la préparation et la conservation d'un biberon

Du fait d’un système immunitaire immature, les enfants sont particulièrement sensibles aux infections. C’est pourquoi, pour éviter les contaminations microbiennes, des précautions sont à prendre concernant la préparation, la manipulation et la conservation des biberons.

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Préparation

  • Tenue adaptée et propre (tablier, charlotte, masque)
  • Après s’être soigneusement lavé les mains, le biberon est préparé sur un plan de travail préalablement nettoyé et désinfecté.
  • L’eau utilisée pour les biberons doit être faiblement minéralisée (< 500 mg/l) pour ne pas surcharger les reins immatures.
  • 1 mesure de lait pour 30 ml d’eau

Conservation

  • Noter la date et l’heure d’ouverture sur la bouteille et la boîte de lait.
  • Une bouteille entamée doit être réfrigérée et consommée dans les 24 h.
  • La poudre de lait se conserve 4 semaines.
  • Un biberon peut être conservé à température ambiante 1 heure maximum après sa préparation. 30 minutes, s’il a été réchauffé.

Nettoyage et rangement

Le nettoyage du biberon et des accessoires est obligatoire et doit être suivi d’une étape de désinfection à 65° minimum. Les biberons propres sont stockés dans une enceinte froide pour limiter la prolifération microbienne ou dans un placard à l’abri des poussières.

La vaccination

Le jeune âge des enfants accueillis en crèche les rend vulnérables à des infections contre lesquelles ils ne sont pas encore immunisés. Ainsi, la vaccination contre 11 maladies est devenue obligatoire en janvier 2018.

Il s’agit de la diphtérie, du tétanos, de la coqueluche, de la poliomyélite, de l’Haemophilus influenzae, de l’hépatite B, du pneumocoque, du méningocoque, de la rougeole, des oreillons et de la rubéole.

2. Hygiène de vie

Au même titre que l’alimentation et les soins d’hygiène, le sommeil contribue à préserver et à promouvoir la santé.

Le sommeil joue un rôle primordial dans le développement de l’enfant. Il lui permet une récupération physique et psychique et est déterminant pour sa croissance (sécrétion de l’hormone de croissance), sa maturation cérébrale et le développement de ses capacités cognitives (mémorisation).

Chez l’enfant de 2 mois à 3 ans, le sommeil se compose de cycles de sommeil d’une durée de 70 minutes. Chaque cycle de sommeil comprend plusieurs phases : sommeil lent léger ou profond, puis sommeil paradoxal (phase des rêves).

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ROLE DE L’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE

L’auxiliaire de puériculture met en place les conditions favorables à l’endormissement (rituels, objet transitionnel, calme, baisse de la luminosité pour favoriser la sécrétion de la mélatonine*…), au sommeil et au réveil de l'enfant en veillant à respecter son rythme et ses besoins.

* hormone du sommeil

SURVEILLANCE DE LA SIESTE

Outre les mesures de prévention de la mort subite du nourrisson (couchage sur le dos, température de la pièce…), le temps de la sieste fait l’objet d’une surveillance rigoureuse définie dans le projet pédagogique de la structure (grille de surveillance).

 

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