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Les concours de la FPT

Dernière mise à jour : septembre 2023

Les bibliothèques en France sont variées par leur tutelle, leurs missions et les publics qu'elles desservent. Il existe en effet une grande variété des bibliothèques françaises : celles qui dépendent des Ministères (Enseignement supérieur et Culture essentiellement), celles qui dépendent des collectivités locales, et celles qui dépendent d'associations ou de comités d'entreprise.

1. Les bibliothèques qui dépendent du Ministère de l'enseignement supérieur

1.1. Les bibliothèques universitaires

Ces bibliothèques ont pour mission un soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche. Les professionnels qui y travaillent sont des fonctionnaires d'Etat, qui ont passé les concours de la fonction publique d'Etat. Elles œuvrent pour les enseignants-chercheurs et les étudiants des universités auxquelles elles sont rattachées. En effet, elles recensent et acquièrent les ressources nécessaires au travail de leurs publics. Ces bibliothèques sont accessibles à tous les publics : l'entrée est libre et gratuite dans la plupart des cas, et l'emprunt est soumis à une inscription, comprise dans les frais d'inscription à l'université pour les étudiants. Les personnes extérieures à l'université doivent régler des frais d'inscription, et parfois également témoigner d'un travail de recherche pour certaines bibliothèques.

Elles ont également pour mission de former à l'utilisation des ressources documentaires : les professionnels qui y travaillent sont donc des acquéreurs mais également des personnes qui permettent à leurs usagers de trouver les ressources dont elles ont besoin. Actuellement, les enjeux des bibliothèques universitaires sont essentiellement numériques : en effet, elles sont en première ligne pour proposer un accès essentiel à l'information scientifique et technique numérique. Elles ont également une légitimité croissante dans la mise à disposition des ressources pour l’ensemble d’une communauté universitaire.

Les bibliothèques universitaires sont des SCD (services communs de documentation), parfois rassemblés dans des SICD (services interétablissements de coopération documentaire) ou BIU (bibliothèques inter-universitaires). A l’intérieur d’un SCD, on peut trouver des bibliothèques associées et des bibliothèques intégrées.

Les crédits des bibliothèques universitaires proviennent de plusieurs sources : subventions de l’État, dans le cadre de contrats, crédits universitaires (essentiellement issues des frais d'inscription des étudiants), collectivités territoriales et Centre national du Livre (CNL), qui subventionne des projets particuliers.

Les enjeux actuels de bibliothèques universitaires concernent la facilitation de l'accès aux collections et ressources, par le biais d'une extension des horaires d'ouverture et de l'accès distant aux collections ; le développement des ressources numériques ; la diffusion de la production scientifique et pédagogique de l'université et la formation des étudiants et enseignants-chercheurs à la recherche et à l'exploitation des ressources.

Elles ont plus rarement une mission patrimoniale, par l'intermédiaire du dispositif Collex-Persée.

1.2. CollEx

Les Collections d’excellence (CollEx), anciennement CADIST, sont un réseau de bibliothèques spécialisées dans un domaine particulier de la connaissance. Ils ont été créés en 1980 et sont gérés par des bibliothèques universitaires ou de grands établissements de recherche, et sont intégrés dans le dispositif CollEx depuis 2017. CollEx-Persée est une infrastructure de recherche en information scientifique et technique, mise en place en 2017. Elle réunit, sous la forme d’un groupement d’intérêt scientifique 21 établissements de recherche (membres ou associés), 4 opérateurs nationaux (Persée pour la numérisation ; l’Abes pour les données bibliographiques ; le CTLES pour la conservation des documents ; l’INIST-CNRS pour la fouille de données), la Bibliothèque nationale de France et une centaine de structures labellisées au titre de leurs collections d’excellence.

Son objectif est de faciliter l’accès et de favoriser l’usage des collections de bibliothèques par les chercheurs dans un contexte où les relations entre ces deux communautés sont mises à l’épreuve du fait des évolutions techniques et de la disponibilité massive de ressources documentaire en ligne qui ont modifié le processus de recherche.

1.3. Les bibliothèques de grands établissements

Historiquement, les bibliothèques des « Grands établissements » sont au nombre de six et sont rattachées à la sous-direction des bibliothèques. Il s'agit de la bibliothèque de l'Institut de France, de la bibliothèque de l'Académie Nationale de médecine, du Muséum d'histoire naturelle, du Musée de l'homme, de la bibliothèque Mazarine et de la bibliothèque Byzantine du Collège de France. Certaines d'entre elles sont rattachées à un Grand établissement (les bibliothèques Byzantine, du Muséum et du Musée de l'homme), au sens d'un décret datant du 17 août 2013. À ces six bibliothèques viennent s'en ajouter d'autres qui prennent le nom de « Bibliothèques des grands établissements d'enseignement et de recherche ».

Si le statut juridique ainsi que le statut de leurs personnels est variable, ces bibliothèques ont une mission documentaire importante, qui repose sur deux grands principes : la conservation de collections patrimoniales et/ou spécialisées et la diffusion dans un réseau documentaire (dépôt légal, CollEx ou pôle associé de la BnF par exemple). Ces bibliothèques ont donc un rôle essentiel dans la constitution et la force du maillage documentaire français actuel.

2. Les bibliothèques qui dépendent du Ministère de la Culture

2.1. La BnF

La bibliothèque nationale de France telle qu'elle existe aujourd'hui a été inaugurée en 1995 par François Mitterrand, alors Président de la République. Elle est l'héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen-âge. Elle a le statut d'établissement public à caractère administratif, et elle est répartie sur sept sites : le site François-Mitterrand, situé dans le 13ème arrondissement de Paris, la bibliothèque-musée de l'Opéra, la bibliothèque de l'Arsenal, le site Richelieu – site historique situé dans le 2ème arrondissement, la maison Jean Vilar à Avignon et les deux centres techniques de conservation à Bussy-saint-Georges et Sablé-sur Sarthe. Il faut ajouter à ces sept sites la bibliothèque numérique Gallica, qui permet de consulter 3 400 000 documents. Ses collections s'élèvent à 14 millions de documents.

La BnF a une mission de collecte, d'archivage et d'entretien de tout ce qui se publie en France, par le biais du dépôt légal, de diffusion de la connaissance, notamment par l'organisation d'expositions et de manifestations culturelles diverses, mais aussi de coopération avec d'autres établissements nationaux ou internationaux ou la participation à des programmes de recherche, en tant qu'institution scientifique. La conservation et la restauration des collections sont assurées par les deux sites techniques. La coopération nationale se fait par le biais des « pôles associés », qui sont de deux sortes : pôles régionaux de dépôt légal imprimeur, et pôles de partage documentaire dans un domaine déterminé.

La Bnf gère le catalogue collectif de France, qui permet de consulter le catalogue général de la Bnf, le SUDOC  (catalogue collectif des bibliothèques universitaires française) ainsi que d'autres catalogues de manuscrits et d'imprimés.

Elle est administrée par un conseil d'administration comprenant des représentants des différents ministères : le Ministère de la Culture, tutelle de la BnF, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mais aussi des représentants du monde de la recherche, des personnels ainsi que des usagers. Ce conseil d'administration est assisté d'un conseil scientifique ayant un rôle consultatif. Le président de la Bnf, nommé par décret pour trois ans, dirige l'établissement, assisté d'un directeur général.

2.2. La BPI

La BPI, Bibliothèque publique d'information, a vu le jour en 1976, en même temps que le Musée du Centre Pompidou, à Paris. Elle a trois missions essentielles, fixées par son décret fondateur du 22 janvier 1976 :

  • « offrir à tous, et dans la mesure du possible en libre accès, un choix constamment tenu à jour de collections françaises et étrangères de document d'information générale et d'actualité »
  • « constituer un centre de recherche documentaire, en liaison avec les autres centres, bibliothèques, et établissements culturels »
  • « participer aux activités culturelles de l'ensemble culturel du Centre Georges Pompidou ».

Elle est donc organisée depuis son ouverture autour de trois grands principes : le libre-accès gratuit, et l'autonomie du lecteur : l'actualité des informations ; la recherche des moyens les plus adaptés et innovants pour l'accès aux œuvres, y compris à distance. Enfin, la BPI a une importante mission de coopération nationale et internationale.

Les documents de la BPI ne sont pas empruntables : ils sont tous consultables sur place. De la même manière, aucun fichier d'inscrit n'est constitué. Afin de connaître ses publics, la BPI procède donc régulièrement à des enquêtes qualitatives, afin de connaître les profils de ses usagers. Il faut noter que 30 % des usagers actifs de cette bibliothèque sont étrangers : un gros travail d'accueil de ces personnes (documents en langues étrangères, ateliers français langue étrangère, permanences d'accueil en partenariat avec des associations de migrants...) est mis en place depuis quelques années.

La BPI est dirigée par une directrice générale nommée par la Ministre de la Culture.

3. Les bibliothèques des collectivités territoriales et de leurs groupements

Parallèlement à ces bibliothèques sous tutelles de l'Etat (Ministère de l'enseignement supérieur ou Ministère de la Culture), il existe un grand nombre de bibliothèques gérées par les collectivités locales : les bibliothèques municipales et les bibliothèques départementales. Les lois de décentralisation de 1983 et 1984 ont en effet établi les différentes responsabilités des collectivités locales sur les bibliothèques. Une commune est responsable de la création et du fonctionnement d'une bibliothèque municipale, et le département a depuis 1986 la responsabilité des bibliothèques départementales.

3.1. Les bibliothèques municipales

Une bibliothèque municipale est une bibliothèque publique, qui a pour tutelle une municipalité. Le maire et les élus en charge des bibliothèques fixent le budget annuel, sont responsables des recrutements des personnels et valident le règlement intérieur de la bibliothèque en conseil municipal. Le Code général des collectivités territoriales définit les obligations des communes en matière de gestion des bibliothèques municipales. Le Code du patrimoine fixe quant à lui un cadre – très réduit – aux bibliothèques municipales qui ont des collections patrimoniales. La loi sur les bibliothèques de 2021 assoit les missions des bibliothèques municipales, qui sont de faciliter pour tous l'accès à la culture, à l'information et à la formation, et de présenter un fonds en libre accès, sur toutes sortes de supports, aux habitants des territoires qu’elles desservent. Les textes essentiels qui régissent les missions des bibliothèques publiques sont donc cette loi de 2021, mais aussi la Charte des bibliothèques du Conseil supérieur des bibliothèques de 1991 et le Manifeste de l'Unesco sur la bibliothèque publique de 1994, mis à jour fin 2022.

Le ministère de la Culture procède régulièrement à des enquêtes auprès des bibliothèques municipales qui permet de retirer certaines données intéressantes les concernant. Chaque année en effet, les bibliothèques des collectivités territoriales doivent répondre à un questionnaire et l’envoyer au Service du Livre et de la lecture du Ministère de la Culture.

Les dernières données publiées (https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Livre-et-lecture/Les-bibliotheques-publiques/Observatoire-de-la-lecture-publique/Syntheses-annuelles/Synthese-des-donnees-d-activite-des-bibliotheques-municipales-et-intercommunales/Synthese-nationale-des-donnees-d-activite-2018-des-bibliotheques-municipales-et-intercommunales-editee-en-2021-par-le-Ministere-de-la-Culture) datent de 2018. En 2018, 10 441 bibliothèques de taille très variées ont répondu à cette enquête. Il en ressort les axes suivants :

La France peut se prévaloir d’un réseau exceptionnellement dense de bibliothèques et points d’accès au livre. Près de 90 % des Français résident dans une collectivité offrant l’accès à au moins un lieu de lecture (bibliothèque ou point d’accès au livre).

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En 2018, une bibliothèque représentait en moyenne 1 200 inscrits actifs, pour 90 inscrits actifs pour un point d'accès au livre. Sur la base de 8 100 bibliothèques et 8 400 points d'accès au livre implantés en France, on peut estimer qu’il y a en France 10,1 millions d’inscrits.

Ces données synthétisées s'appuient sur les établissements desservant plus de 2 000 habitants.

  • En moyenne, l'amplitude horaire d'ouverture d'une bibliothèque par semaine est de 21h (15h si on prend l’ensemble des bibliothèques).
  • 80% des établissements disposent d'un site web
  • En moyenne, 8 agents sont salariés par bibliothèque
  • Les dépenses de personnels pour 100 habitants s'élèvent à 1 985€
  • 63% des établissements ont réalisé des investissements
  • 53% des bibliothèques ont fait des acquisitions de ressources numériques
  • Une bibliothèque dispose en moyenne de 31 988 livres imprimés et en a acquis 1 650
  • Elle a acheté en moyenne 156 documents sonores et 146 documents vidéos (1,1 pour 100 habitants)
  • La moyenne des dépenses documentaires par habitant s'élève à 2,09€
  • En moyenne, l'ensemble des bibliothèques offre une surface par habitant de 0.06 m2, ce qui correspond à 861 m2 par établissement
  • 82% des collectivités interrogées offrant les services d’une bibliothèque déclarent disposer au moins d’un bâtiment accessible
  • 31% des bibliothèques desservant plus de 2 000 habitants mettent en œuvre des actions destinées aux personnes en situation de handicap
  • 12,5% de la population desservie a effectué au moins un emprunt en bibliothèque.

Le service du livre et de la lecture recense trois types de publics en bibliothèque municipale :

L'usager fréquentant : la personne, inscrite ou non, qui utilise les locaux de la bibliothèque sans nécessairement en utiliser les ressources. Cette catégorie d'usagers est difficile à appréhender, car elle est objectivement difficile à mesurer, sauf à faire des enquêtes qualitatives dans chaque établissement. Cette typologie d’usager est en nette hausse en 2018 : 47% de la population est déjà allée une fois en bibliothèque dans l’année.

L'usager inscrit : la personne qui utilise au moins un service de la bibliothèque. Cette catégorie est évaluée à 16 % de la population, chiffre stable depuis quelques années.

L'usager emprunteur : la personne qui utilise a minima le service d'emprunts de documents. Cette catégorie représente 12,5 % de la population, et parmi elle, 38 % sont des personnes de moins de 15 ans.

L’enquête nationale Publics et usages des bibliothèques municipales en 2016 permet d’actualiser cette information.

40% des personnes interrogées ont déclaré avoir fréquenté une bibliothèque municipale dans les 12 derniers mois. 51% des personnes venant en bibliothèque municipale une fois par mois ou plus ont déclaré ne pas y être inscrites. Par ailleurs, seuls 50% des fréquentants ont déclaré avoir réalisé au moins un emprunt de livres.

Les personnels des bibliothèques municipales sont des agents municipaux, fonctionnaires titulaires ou contractuels. En 2018, on trouvait en moyenne 6,3 personnes par établissement, avec de grandes variations selon la taille de l'établissement (128 personnes pour les villes de 100 000 habitants et plus, 2 pour les villes de moins de 5000 habitants). À ces personnes, il convient d'ajouter des bénévoles dans les bibliothèques des petites communes.

3.2. Les bibliothèques municipales classées

Les bibliothèques municipales classées répondent à au moins un des trois critères suivants :

  • elles possèdent des collections appartenant à l’État, issues des confiscations révolutionnaires ou des fonds ecclésiastiques conservés après la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905
  • elles possèdent en propre des fonds précieux
  • elles desservent une population importante.

Elles sont contrôlées par l'Inspection générale des bibliothèques et dotées pour une partie en personnel d’État.

3.3. Les bibliothèques municipales à vocation régionale

Les bibliothèques municipales à vocation régionale (BMVR) sont au nombre de 12. Elles font partie d'un programme financé par l’État pour les villes dépourvues de grandes bibliothèques, au milieu des années 90. Le programme nécessitait de répondre à de multiples critères : les bibliothèques devaient se situer dans des villes de plus de 100 000 habitants, avec des collections de plus de 250 000 documents multi-supports, et les villes devaient programmer une construction ou une extension de locaux d'au moins 10 000m² (pour les villes de plus de 200 000 habitants). En outre, elles devaient avoir un projet de coopération régionale. Les 12 bibliothèques ayant répondu à ces critères sont les bibliothèques des villes de Châlons-en-Champagne, Limoges, Marseille, Montpellier, Nice, Orléans, Poitiers, Reims, Rennes, La Rochelle, Toulouse et Troyes.

3.4. Les bibliothèques départementales

Les Bibliothèques départementales (BD) sont au nombre de 96 et ont été créées à partir de 1945. Elles dépendent des départements depuis les lois de décentralisation de 1986, et sont chargées de mettre en œuvre la politique des conseils départementaux en matière de développement de la lecture et d'animation culturelle liée à la lecture publique. À l'origine, elles devaient desservir les villes de moins de 10 000 habitants sur un territoire. Les publics des BD sont les bibliothécaires, professionnels ou bénévoles, des territoires : en effet, sauf exception, les BD ne sont pas ouvertes au grand public. Leurs missions consistent donc à compléter, par des prêts de documents régulièrement renouvelés, les fonds des bibliothèques publiques. Elles peuvent également desservir des populations particulières (écoles, prisons, maisons de retraite…). Enfin, elles ont une mission de formation en direction des personnels titulaires et bénévoles des bibliothèques du département, ainsi que de conseil aux élus. Le personnel qui travaille en BD est composé de fonctionnaires ayant passé les concours de la fonction publique territoriale. La loi NOTRe de 2015i oblige les collectivités de former des intercommunalités, oblige les BD à repenser leur rôle sur le territoire. Dans certains cas, comme dans le Rhône, le Grand Lyon assume les missions de la BD. Aujourd’hui, les bibliothèques départementales ont un grand rôle de maillage du territoire.

4. Les bibliothèques associatives

De nombreuses associations développent un fonds de documents liées à leurs missions. Le personnel qui y travaille est donc directement employé par l'association, à titre salarié ou bénévole.

5. Les bibliothèques d'écoles et les CDI

La bibliothèque centre documentaire (BCD) est une bibliothèque d'école. Elle est créée par les enseignants ou par l’équipe en charge du périscolaire, et son existence n'est pas obligatoire. La création d'une BCD dans une école est possible selon les conditions suivantes : des livres pour constituer son fonds, un espace dévolu ainsi qu'un adulte pour animer le lieu. Dans certaines municipalités, le professionnel en charge du fonds, souvent un enseignant, est aidé des professionnels de la bibliothèque municipale pour compléter le fonds ou proposer des animations en liens avec celui-ci.

Les collèges et lycées sont dotés depuis 1973 d'un centre de documentation et d'information (CDI), géré depuis 1990 par un professeur-documentaliste qui a passé un concours de l'enseignement (CAPES). L'enseignant en charge du CDI a plusieurs missions : initiation et formation des élèves à la recherche documentaire, animation lecture et ouverture culturelle et gestion du CDI. Les CDI accueillent les élèves pendant leur temps libre, leurs heures d'étude ou lors de séances de pédagogie dispensées par le documentaliste, en lien ou non avec un enseignant disciplinaire. Les documents qu'on y trouve sont liés aux études des élèves, mais les CDI proposent également de la lecture loisir.

6. Les bibliothèques des comités d'entreprise

Les bibliothèques des comités d'entreprises sont pour la plupart gérées par des représentants élus des salariés. De statut privé, elles sont ouvertes aux salariés et à leurs familles. Elles sont reconnues comme partenaires du réseau institutionnel de la lecture publique. La Charte pour le développement de la lecture en entreprise, en 1992, signée par cinq organisations syndicales et l'association des bibliothécaires de France, a permis de rendre visibles ces bibliothèques et de leur donner une légitimité dans les entreprises.

Pour compléter

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20545/les-bibliotheques-universitaires.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_nationale_de_France

http://www.adbdp.asso.fr/

 

Auteur(s) :

RENAUDIN Coline

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